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L’Estocaficada

Un plat emblématique de Nice, l’une des spécialités les plus célèbres de son  patrimoine culinaire Carnet de Notes / Plats cuisine niçoise / L’Estocaficada

L’Estocaficada  est un plat emblématique de notre Cuisine Niçoise

Le stockfish, ce poisson originaire des pays scandinaves est de l’Eglefin non salé, et séché au vent et au soleil.
Il est arrivé à Nice il y a plusieurs siècles dans les cales des navigateurs nordiques en quête d’huile d’olive et de fruits.
Les résidents anglais à Nice le nommèrent ironiquement « Stockfish » et les Niçois « Estocafic ».

Les Niçois ont ainsi relevé le défi d’accommoder ce singulier « poisson bâton », en le mariant très justement aux produits du terroir : oignons, tomates, poivrons, pommes de terre et olives.
Ils en ont fait un délicieux ragoût haut en saveurs en l’assaisonnant généreusement de poivre et d’huile d’olive.
C’est devenu l’un des plus populaires mets niçois typiques.

Une préparation longue et minutieuse

 

Sa  préparation demande de la patience comme c’est le cas pour la plupart des plats traditionnels niçois.

Après l’avoir détaillé à la scie, on fait tremper le stockfish dans de l’eau régulièrement renouvelée pendant une dizaine de jours

On fait ensuite dorer sa chair émiettée et débarrassée des arêtes dans une belle quantité d’huile d’olive.

Puis, on l’accommode en un délicieux ragoût avec oignons, ail, herbes aromatiques, tomates et poivrons, ainsi qu’un court bouillon réalisé avec les boyaux du poisson.

Après une cuisson douce d’au moins deux heures, on y fait cuire les pommes de terre, puis on y ajoute les olives de Nice quelques minutes avant le service.

Il est dit que pour aimer ce plat, il faut être né à Nice, ou être Niçois de cœur !

 

Son odeur très forte lors de sa préparation et de sa cuisson pourrait vous faire renoncer à le goûter, mais votre témérité sera largement récompensée lorsque vous découvrirez en bouche les saveurs de ce ragoût d’exception.

 

Servi avec une belle rasade d’huile d’olive, vous l’apprécierez certainement autant que les écrivains Paul Valery ou Jules Romain, lors de leurs séjours niçois.

 

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